Eartiz Paradize

J’aimerais toujours vivre sans la mort aux trousses.
J’aimerais respirer sans jamais m’arrêter.
Que rêve serait le monde sans folle humanité
Errant à sa guise, croyant être la rescousse 

D’une terre qui périt. Loin d’eux la main fautive !
Ils sont bien entendu innocents de l’enfant
Jusqu’à l’adulte, qui ne peut faire autrement
Qu’entamer à souhait sa matrice attentive

Dont l’unique méfait fut d’adorer sa chair.
Que de fois j’ai rêvé d’un futur idéal
Où les hommes, en grands frères d’un paradis mondial,
Sèmeraient de la vie plutôt que mort en terre !

Ce n’est point Volonté, mais Savoir qui leur manque
Pour qu’ils trouvent un beau jour l’équilibre des forces
Essentielles à la vie, déréglées sur l’écorce
Grabataire, impotente, vestige d’une époque

Où nul homme ne souhaitait ni la voûte ni le creux,
Mais l’accord de sa mère et ses frères d’autres peaux.
Grande serait ma joie si un jour mes égaux
Voyaient loin de là-haut le paradis chez eux !

W.P

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