Du fond de mes entrailles un concerto d’épave
S’élève vers un ciel aussi lourd que la terre
– Les nues et les décombres ont trouvé un refuge
Au purgatoire du monde, allégeance à Bazil.
Ici-bas, aussi haut que les constellations
Qui jonchent les sentiers arpentés par l’écho
Des pas qui vont, qui viennent sans aller nulle part,
Tout fait sens à l’envers, tout est soi, au contraire.
Les piliers si bâtis s’élèvent dans les airs,
Tout va vite, trop vite et tout glisse en arrière.
Les élans salvateurs au service des Moires
Tentent l’âme épuisée – quelle ciguë faut-il boire.
L’éther était complice, Morphée chantait l’aurore,
Voici l’âme égarée, à jamais dit le cor.
Les entrailles se resserrent sur la lueur du soir,
Le temps passe, le matin, mais encore il fait noir…
W.P.